Remettre l’économie au service de l’humain
Répartition traditionnelle des bénéfices d’une entreprise
Depuis toujours le bénéfice d’une entreprise est partagé en 2 parties:
- la rémunération du capital, de l’infrastructure, du risque.
- la rémunération de la force de travail: les employés salariés.
Ces 20 dernières années on observe une augmentation de l’automatisation qui permet de diminuer les coûts des salariés en diminuant le nombre d’employés.
Au point qu’il existe des entreprises qui n’ont plus d’employés ou presque.
L’exemple de la robotisation chez LEGO
Voici une vidéo qui nous montre comment se passe la fabrication de LEGO.
Une usine de moulage de pièce LEGO c’est 2-3 personnes pour la maintenance… et plus de 700 robots mouleurs.. et 4 robots magasiniers.
De 2011 à 2012, le chiffre d’affaire de LEGO a grimpé de 25% !
=> et dans la poche de qui va le bénéfice ?
Comme il n’y a peu de salariés, l’augmentation des bénéfices dû à ce bond de productivité va proportionnellement beaucoup plus à la rémunération du capital qu’à la rémunération de la force de travail.
En Suisse, dans le commerce de détail, on observe que la productivité à augmenté de l’ordre de 23% entre 1998 et 2010. Mais cette augmentation de productivité n’a pas profité de la même manière aux bénéficiaires.
- les marges bénéficiaires des propriétaires on plus que doublé…
- les salaires n’ont eux, pas été doublé….
Le Revenu de Base Inconditionnel est une manière de garantir que les humains puissent toujours avoir quelque chose pour vivre et ceci peut être largement financé par ce une partie de ce gain de productivité qui ne profite qu’à a rémunération du capital.
Une financement du Revenu de Base Inconditionnel qui favorise l’humain
Le projet de financement par une répartition tripartite de la VAN (valeur ajoutée nette des entreprise), c’est ça.
Au lieu de partager en 2 parts… dont une qui est en voie de disparition, on partage en 3 parts, une part étant dédiée au financement du RBI.
Ainsi le Revenu de Base Inconditionnel est un outil qui permet de remettre l’économie au service de l’humain.